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Ne pas s’arrêter aux préjugés

Auteurs : Robin S, Pasquier E, De Saint Martin LDate 2017 Juin, Vol 38, pp A147-A148Revue : La Revue de médecine interneDOI : 10.1016/j.revmed.2017.03.196
CA078
Résumé

IntroductionLes symptômes neurologiques sont des motifs fréquents de consultation. Un diagnostic doit être posé pour permettre une prise en charge adaptée. Devant un syndrome cérébelleux chez un patient présentant une intoxication éthylique, un bilan exhaustif doit être conduit pour ne pas méconnaître une étiologie autre ou surajoutée.ObservationUn homme de 55 ans est adressé en consultation de médecine interne en 2014 pour découverte d’une thyroïdite de Hashimoto – anticorps anti-TPO positifs, supplémentation par lévothyroxine 100 μg permettant d’obtenir une TSH normale. Il présente un syndrome cérébelleux évoluant depuis plusieurs années. Ses antécédents comportent notamment une thrombopénie iatrogène à l’escitalopram, un choc septique sur une infection urinaire en 2012 avec insuffisance rénale chronique séquellaire, une hypercholestérolémie, deux chirurgies pour hernie discale, une intoxication éthylo-tabagique sevrée depuis 2012 ; le bilan biologique retrouve une gammapathie de signification indéterminée. Les troubles de la marche évoluent depuis 2012 avec une ataxie et une démarche talonnante ; on retrouve aussi des paresthésies en chaussettes. En 2013, l’électromyogramme ne retrouvait pas d’argument pour une polyneuropathie distale mais des signes de dénervation aiguë dans le territoire radiculaire S1 gauche et chronique en L5 droit. Malgré des infiltrations épidurales pour ces atteintes radiculaires surajoutées, la marche reste difficile. En 2014 lors de la consultation de médecine interne, il est décidé de réaliser un bilan du syndrome cérébelleux. Le reste du bilan auto-immun est négatif. Il n’y a pas de carence vitaminique. La ponction lombaire ne retrouve pas d’hypercellularité ; le profil neuro-immunitaire et l’électrophorèse sont normaux. L’IRM cérébrale ne retrouve pas d’anomalie cérébelleuse mais un anévrisme asymptomatique...

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Robin S, Pasquier E, De Saint Martin L. Ne pas s’arrêter aux préjugés. Rev Med Interne. 2017 Juin;38:A147-A148.
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Dernière date de mise à jour : 07/06/2017.


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