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Hyperéosinophilie isolée précédant le diagnostic d’une fasciite à éosinophiles (maladie de Shulman).

Auteurs : Ernest V1, Sautereau N1, Masson E1, Chemouni D2, Garcia M1, Bertolino J1, Rossi P1, Granel B1
Affiliations : 1Aix Marseille Univ, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille (APHM), hôpital Nord, Service de médecine interne, Marseille2Aix Marseille Univ, Assistance Publique Hôpitaux de Marseille (APHM), hôpital Nord, Service d’imagerie médicale, Marseille
Date 2017 Décembre 25, Vol 38, Num 12, pp 840-843Revue : La Revue de médecine interneType de publication : présentations de cas; article de périodique; DOI : 10.1016/j.revmed.2017.07.010
Communication brève
Résumé

IntroductionLa fasciite à éosinophiles ou maladie de Shulman se caractérise, dans sa forme typique, par la présence d’une induration sous-cutanée palpable, d’une hyperéosinophilie sanguine et des lésions du fascia. Nous rapportons un cas de fasciite à éosinophiles révélé par une hyperéosinophilie qui a précédé de plusieurs mois les signes cliniques de fasciite.ObservationUne femme âgée de 64 ans, aux antécédents de syndrome de Little avec séquelles motrices, consultait en médecine interne pour une hyperéosinophilie. Pendant près de trois mois, aucune cause n’était retrouvée à l’hyperéosinophilie. La survenue secondaire d’un syndrome œdémateux douloureux des quatre membres permettait d’évoquer le diagnostic de fasciite à éosinophiles. L’imagerie musculaire par résonance magnétique nucléaire était en faveur et l’histologie du muscle et du fascia confirmait le diagnostic. L’introduction de la corticothérapie permettait une correction rapide de l’hyperéosinophilie et du syndrome œdémateux.ConclusionDans cette observation, l’hyperéosinophilie précédait les signes cutanés de la fasciite à éosinophiles. Il est possible que les séquelles de l’encéphalopathie infantile aient masqué les myalgies très fréquemment présentes à la phase initiale. Le diagnostic de fasciite à éosinophiles doit rester à l’esprit du clinicien lors de l’exploration étiologique d’une hyperéosinophilie, même en l’absence de signes cutanés.

Mot-clés auteurs
Hyperéosinophilie; Fasciite à éosinophiles; Maladie de Shulman;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Ernest V, Sautereau N, Masson E, Chemouni D, Garcia M, Bertolino J, Rossi P, Granel B. Hyperéosinophilie isolée précédant le diagnostic d’une fasciite à éosinophiles (maladie de Shulman). Rev Med Interne. 2017 Déc 25;38(12):840-843.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 02/08/2018.


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