ButAnalyser la prise en charge des gynécomasties et des adipomasties ; et relever les particularités chez le noir dans un service de chirurgie générale du CHU Sylvanus Olympio de Lomé (Togo).Patients et méthodesL’étude rétrospective descriptive a porté sur 43 cas de gynécomastie et 5 cas d’adipomasties (janvier 2014 à décembre 2020). Les données prises en compte, étaient : épidémiologiques, cliniques, paraclinique et le traitement institué (chirurgie et médicale). L’administration de l’hydrocortisone (solumédrol 120 mg/jour) pendant 3 jours en postopératoire immédiat et l’application de beurre de karité sur la cicatrice étaient faite.RésultatsLes patients avaient consulté pour la gêne esthétique surtout en cas de lésion bilatérale et la peur d’un cancer du sein pour les lésions unilatérales. Les morphotypes 3 et 4 sont donc les plus fréquents dans 75 % des cas. L’âge était supérieur à 30 ans chez 87 % des patients. Le sein était marqué par une fibrose rétro-aréolaire. L’étiologie était dominée par les causes idiopathiques. La chirurgie a été faite dans 85 % des cas. Les suites étaient simples avec 5 cas de cicatrices hypertrophiques sans chéloïde.ConclusionLes difficultés chirurgicales sur peau noire ne sont pas seulement techniques, mais également cicatricielles : les hypertrophies et les chéloïdes. Un retard de prise en charge chirurgicale après 30 ans, et la prévention des cicatrices disgracieuses serait est une piste d’amélioration du résultat esthétique.