En périménopause et après la ménopause, de plus en plus de patientes souhaitent une alternative à l’hystérectomie, que ce soit pour préserver leur fertilité ou pour conserver leur utérus en dehors d’un désir de grossesse. L’évolution des fibromes est imprévisible. Les fibromes sous-muqueux devront être traités par résection hystéroscopique. Il existe un risque de récidive et de seconde intervention dans 16 à 21 % des cas. Les fibromes interstitiels ou sous-séreux pourront être traités par myomectomie. La voie d’abord devra être préférentiellement cœlioscopique en raison d’une diminution de la durée d’hospitalisation, de convalescence et des douleurs postopératoires. Quatre à 16 % des patientes devront subir une seconde intervention pour récidive. Si l’hystérectomie est décidée, elle devra être réalisée préférentiellement par voie vaginale ou cœlioscopique. Le taux de complications per- et postopératoires est similaire entre la myomectomie et l’hystérectomie. L’hystérectomie devra être privilégiée à la myomectomie si la patiente présente un facteur de risque particulier de pathologie maligne ou si le fibrome apparaît ou augmente de taille après la ménopause.
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Giraudet G, Lucot J-P, Rubod C, Collinet P, Boulanger L, Dedet B, Vinatier D, Cosson M. Hors fertilité, place de la myomectomie en périménopause et après la ménopause. J Gynecol Obstet Biol Reprod (Paris). 2011 Déc;40(8):902-17.
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