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Observatoire de l’utilisation de la fidaxomicine (Dificlir®) en France

Auteurs : Galperine T1, Bouée S2, Gourdon M3, Barbut F4
Affiliations : 1Département des maladies infectieuses, CHU Huriez, Lille, France2CEMKA, Bourg-la-Reine, France3Laboratoire Astellas, Levallois-Perret, France
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Date 2017 Juin, Vol 65, pp S125-S126Revue : Revue d'épidémiologie et de santé publiqueDOI : 10.1016/j.respe.2017.04.030
P18
Résumé

ObjectifL’objectif principal de cette étude était d’étudier le bon usage de la fidaxomicine en situation réelle d’utilisation en France, c’est-à-dire pour traiter une infection àClostridium difficile(ICD) documentée. Les autres objectifs étaient de décrire les patients, les services hospitaliers dans lesquels la fidaxomicine était prescrite et les méthodes utilisées pour réaliser le diagnostic microbiologique de l’ICD.Matériel et méthodeIl s’agissait d’une étude rétrospective. Les patients ont été inclus par les pharmaciens hospitaliers dans un échantillon représentatif d’hôpitaux français qui avaient commandé au moins une boîte de fidaxomicine depuis le 1eraoût 2014 (date de l’inscription sur la liste de rétrocession). Le critère d’inclusion était : tous les patients pour lesquels la fidaxomicine avait été délivrée par la pharmacie hospitalière du 1eraoût 2014 au 31 janvier 2015. Une ICD documentée a été défini par un tableau clinique compatible avec cette affection (diarrhée ou ileus) et une identification microbiologique de toxines libres et/ou la présence deClostridium difficiledans les selles sans preuve d’une autre cause de diarrhée et/ou une colite pseudomembraneuse diagnostiquée au cours d’une endoscopie après colectomie ou autopsie.RésultatsAu total, 202 patients ont été inclus. L’âge moyen (± écart-type) des patients inclus était de 66,0 (± 18,7) ans et 57,4 % des patients avaient plus de 65 ans ; 61,2 % étaient des femmes et 86,8 % étaient hospitalisés lors de la première délivrance de la fidaxomicine. Une ICD documentée a été identifiée pour 192 patients [95 % (IC95 % = [91,1 % ; 97,6 %])] pour lesquels la fidaxomicine était prescrite. Cinq patients ont reçu de la fidaxomicine en raison d’une suspicion élevée d’ICD mais sans preuve microbiologique. La fidaxomicine a été prescrite dans un service de médecine pour 55,0 % des patients, dans une unité de soins intensifs dans 15,0 % des cas, dans un centre de gériatrie/réadaptation/soins de longue durée (11,5 %), dans un service de gastro-entérologie (6,5 %), en oncologie (6,5 %), dans une salle d’urgence (2,5 %) et dans un service de chirurgie (2,5 %). Parmi les patients présentant un diagnostic microbiologique positif, l’identification de la souche toxinogène dans les selles (méthodes de biologie moléculaire/culture toxigénique) était la méthode la plus courante (49,2 %), suivie de l’identification des toxines libres et de la présence de souches toxinogènes (33,9 %), par l’identification des toxines libres dans les selles (14,3 %) et non rapportée pour les autres (2,6 %).ConclusionCette étude a démontré que la fidaxomicine était utilisée dans le respect de son indication pour 95,0 % des patients auxquels le produit a été délivré.

Mot-clés auteurs
; Étude observationnelle; Colite pseudomembraneuse; Fidaxomicine;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Galperine T, Bouée S, Gourdon M, Barbut F. Observatoire de l’utilisation de la fidaxomicine (Dificlir®) en France. Rev Epidemiol Sante Publique. 2017 Juin;65:S125-S126.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 08/06/2017.


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