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De l’intérêt/de la possibilité d’utiliser les données de la base Sniiram pour identifier le parcours de soins des enfants décédés de maladie en Île-de-France en 2012–2013

Auteurs : Donio V1, Auvrignon A2, Pellegrino B3, Courouve L1, Nisenbaum N3, Vialle G3, Gabolde M3, Detournay B1
Affiliations : 1CEMKA-EVAL, Bourg-la-Reine, France2Hôpital Armand-Trousseau, 26, avenue du Docteur-Arnold-Netter, Paris, France3Réseau RIFOP–PALIPED, France
Date 2017 Juin, Vol 65, pp S126-S126Revue : Revue d'épidémiologie et de santé publiqueDOI : 10.1016/j.respe.2017.04.032
P20
Résumé

Contexte et objectifsLa base de données du Sniiram est un outil récemment mis à disposition des chercheurs en France. Même si elle comporte peu de données médicales, cette base apporte des possibilités importantes de description des populations, des prises en charge et d’identification des parcours de soins. Elle constitue donc une opportunité de mieux identifier les parcours de fin de vie des enfants (parcours mal connus en France). L’équipe Ressources en soins palliatifs pédiatriques d’Île-de-France, PALIPED, a une mission d’intégration de la démarche palliative dans la pratique de l’ensemble des professionnels de santé confrontés à la maladie grave, évolutive ou terminale en pédiatrie. Pour cette équipe, la connaissance des parcours et des prises en charge est essentielle.Matériels et méthodesL’analyse statistique de cette base (pour le seul Régime général, soit 85 % de la population) a été réalisée (après obtention des accords IDS et Cnil). Elle a permis d’identifier les recours aux soins des enfants âgés de 28 jours à 19 ans sur les mois précédents leur décès (à l’hôpital ou à domicile), en Île-de-France, en 2012 et 2013. Différents recodages des données médico-administratives ont été nécessaires.RésultatsLa population d’analyse est constituée de 1884 enfants. Les circonstances des décès ont été identifiées dans 95,3 % des cas (n = 1795) ; 36,1 % des décès non traumatiques (n = 1709) relevaient de conditions chroniques complexes (CCC). Parmi ces CCC, les affections onco-immuno-hématologiques (37 %) et les atteintes neuromusculaires (21,7 %) étaient les plus fréquentes ; 82,7 % des enfants sont décédés à l’hôpital. Les enfants ont, en moyenne, passé un tiers de leur dernier trimestre de vie en hospitalisation avec des variations notables selon la pathologie sous-jacente. La durée moyenne du dernier séjour hospitalier a été de 25,6 jours ; 41,5 % des enfants décédés de CCC sont passés au moins une fois par les urgences au cours des trois derniers mois de vie (13,8 % plusieurs fois).ConclusionsLes bases de données de l’assurance maladie comportent des informations qui ont permis de décrire la population ciblée et de documenter les trajectoires de prise en charge des enfants susceptibles de bénéficier de soins palliatifs de fin de vie, à une échelle populationnelle c’est-à-dire sur l’ensemble des enfants d’un territoire régional. L’analyse de ces bases représente une opportunité pour des équipes régionales de soins palliatifs pédiatriques de mieux comprendre les prises en charge actuelles et de proposer des axes d’amélioration organisationnelle.

Mot-clés auteurs
Données Sniiram; Enfants/pédiatrie; Soins palliatifs; Parcours;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Donio V, Auvrignon A, Pellegrino B, Courouve L, Nisenbaum N, Vialle G, Gabolde M, Detournay B. De l’intérêt/de la possibilité d’utiliser les données de la base Sniiram pour identifier le parcours de soins des enfants décédés de maladie en Île-de-France en 2012–2013. Rev Epidemiol Sante Publique. 2017 Juin;65:S126-S126.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 08/06/2017.


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