IntroductionEn France, le suivi gynécologique ne fait pas l'objet de recommandation de fréquence, d’âge et de pratique hormis pour le dépistage organisé du cancer du col de l'utérus et du cancer du sein. Le Collège national des gynécologues-obstétriciens français préconise une consultation annuelle dès le début de l'activité sexuelle, pourtant 20 % des femmes n'ont pas de suivi régulier. Il est particulièrement important pour les 15-25 ans en termes de préventions multiples. La littérature a montré que le premier examen gynécologique (PEG) était mal ressenti et impactait négativement le suivi ultérieur. A notre connaissance, les études qui se sont intéressées au vécu du PEG sont pour la plupart étrangères, qualitatives et anciennes. Objectifs Déterminer la perception du PEG, définir les facteurs modifiables/non-modifiables influençant sa perception et son impact sur le suivi gynécologique ultérieur.MéthodesEtude observationnelle transversale conduite du 25/03/2021 au 25/06/2021 par questionnaire anonyme via les réseaux sociaux auprès des femmes françaises de plus de 15 ans qui avaient déjà eu un examen gynécologique suite à une consultation gynécologique réalisée en France. Principales variables recueillies: socio-démographiques, contexte de la consultation (facteurs non-modifiables: âge du PEG, professionnel consulté, motif, activité sexuelle débutée ; facteurs modifiables: informations préalables, nudité, actes réalisés et consentements, position lors du PEG, présence/identité d'un accompagnant et consentement), ressenti suite à ce PEG suivi gynécologique. Critère de jugement principal : Vécu du PEG à l'aide d'une échelle de Likert en quatre points (Très bon/Plutôt bon/Plutôt mauvais/Très mauvais). Les items « Très bon/Plutôt bon » et « Plutôt mauvais/Très mauvais » ont été regroupés en « Bon », « Mauvais ».<...