IntroductionIl n’existe pas de consensus clair en ce qui constitue un déficit ventilatoire obstructif (DVO). Selon l’American Thoracic Societyet l’European Respiratory Society, c’est un rapport entre le volume expiratoire forcé seconde (VEMS) et la capacité vitale lente (CV) < limite inférieure de la normale (LIN). Selon leGlobal initiative for chronic Obstructive Lung Diseaseou le British Thoracic Society, c’est un rapport VEMS/capacité vitale expiratoire forcée (CVF) < 0,70 et un VEMS < 80 %. En plus, dans la pratique quotidienne, le DVO est diagnostiqué par une « valeur seuil » VEMS/CVF < 0,70 ou < LIN. Notre principal objectif est de déterminer, selon les différentes recommandations, le pourcentage des sujets ayant un DVO parmi ceux adressés pour suspicion d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive.MéthodesUn questionnaire médical est réalisé. Les données anthropométriques sont déterminées. Les débits expiratoires et les volumes pulmonaires sont mesurés à l’aide d’un pléthysmographe.RésultatsCent vingt et un (81 %) hommes parmi les 150 adressés sont inclus. Le pourcentage des hommes ayant un DVO est de 56,1 % (VEMS/CV < LIN), de 54,1 % (VEMS/CVF < 0,70), de 48,7 % (VEMS/CVF < 0,70 et VEMS < 80 %), et de 47,8 % (VEMS/CVF < LIN).ConclusionLe déficit ventilatoire obstructif est recommandation dépendant.