Le vieillissement normal est associé à des déclins de capacités fonctionnelles comme la vitesse de marche qui exacerbent la perte d’autonomie physique. Or, une vitesse de marche inférieure à 0,8 m/s est considérée comme problématique et cette dernière est considérée comme un marqueur clinique reconnu pour détecter les personnes âgées à risque de chute ou de mortalité. Son déclin semble lié à plusieurs facteurs modifiables comme la masse musculaire (sarcopénie), la masse grasse (obésité), la force musculaire (dynapénie) et l’inactivité physique. Néanmoins, le rôle de chacun de ces facteurs et de l’activité physique avec l’âge sur la vitesse de marche sont mal compris. Or avec le vieillissement de la population et les années de vie avec incapacité mieux appréhender et prévenir la vitesse de marche est donc important.Cette présentation mettra en avant que :– la qualité musculaire est plus importante que la quantité de masse pour prédire la perte de vitesse de marche ;– la masse musculaire, l’obésité et l’âge influencent la relation entre qualité musculaire et vitesse de marche ;– l’influence de la pratique d’activité physique sur la vitesse de marche est médiée par la force musculaire relative.Finalement, nous développerons les avenues non-pharmacologiques pour prévenir le déclin de la vitesse de marche lors du vieillissement normal ou fragilisé en exposant les effets des différents types d’activité physique et de la géronto-technologie mais aussi en montant comment le phénotype corporel peut influencer ces adaptations.