La maladie hémorroïdaire est une affection fréquente même si son épidémiologie et sa physiopathologie ne sont pas parfaitement connues. Les principaux facteurs de risque clairement identifiés sont les troubles du transit et les épisodes de la vie génitale féminine, les autres facteurs communément incriminés n'ont pas une implication démontrée. Ses modes d'expression cliniques sont multiples : douleurs en rapport avec une thrombose, rectorragie ou prolapsus. Un malade sur 10 seulement nécessite une intervention chirurgicale, les autres sont traités efficacement par le traitement médical (régularisation du transit, topiques antalgiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens en cas de thrombose) et surtout instrumental (photocoagulation infrarouge, ligature élastique, sclérothérapie). Ces traitements sont en effet souvent efficaces sur les saignements et le prolapsus avec peu ou pas d'effets secondaires.