Il existe une réelle difficulté d'étude du système lymphoïde humain. Elle est liée à sa complexité aussi bien cellulaire qu'architecturale, à son caractère dynamique obérant la définition d'un état « stable », aux difficultés de transposition des modèles expérimentaux. Si la reconnaissance de structures lymphoïdes est très ancienne, avec notamment la description par Flemming vers 1850 des follicules et des centres germinatifs, la connaissance de l'organisation fonctionnelle des ganglions, ou d'autres structures comme la rate ou le système lymphoïde associé au tube digestif, est beaucoup plus récente. Les descriptions que nous rapporterons font essentiellement référence aux études portant sur les ganglions lymphatiques, les amygdales palatines et la rate.