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Néphrectomie partielle de rattrapage robot-assistée après échec de cryothérapie

Auteurs : Debard C1, Bernhard JC1, Michiels C1, Nam-son V1, Le Quellec A2, Blanc P1, Capon G1, Robert G1, Bensadoun H1, Ferrière J1, Bladou F1
Affiliations : 1CHU de Bordeaux, Bordeaux, France2CHU de Réunion, Saint-Pierre, France
Date 2019 Novembre, Vol 29, Num 13, pp 776-777Revue : Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologieDOI : 10.1016/j.purol.2019.08.022
V-17
Résumé

ObjectifCette vidéo illustre la difficulté d’une néphrectomie partielle de rattrapage post-cryothérapie. L’objectif est de sensibiliser sur l’importance de la prise en charge initiale des tumeurs rénales, notamment chez les sujets fragiles (insuffisance rénale, anticoagulation) et les limites de la cryothérapie, les techniques chirurgicales actuelles permettant la réalisation de néphrectomies partielles avec une excellente préservation de la fonction rénale et un contrôle des saignements per-opératoires.MéthodesL’intervention a été réalisée avec le robot chirurgical Da-Vinci en utilisant 3 bras opérateurs, une optique de 30 degrés et 2 trocarts d’aide. Nous avons utilisé une modélisation 3D réalisée à partir du scanner pré-opératoire, l’échographie per-opératoire, et le test à la fluorescéine. Afin de limiter les temps d’ischémie, nous avons pratiqué le clampage sélectif et le clampage séquentiel. Ces différents outils et techniques nous permettent de diminuer la morbidité de l’intervention. Les données cliniques collectées après consentement écrites sont extraites de la base de données française du cancer du rein uroCCR.RésultatsPatiente de 72 ans insuffisante rénale chronique sous anticoagulants, traitée par cryothérapie pour une tumeur de 5 cm, endophytique, pôle supérieur du rein droit, présentant une récidive locale à 4 mois. Scores RENAL10 ph, PADUA 12p. Néphrectomie partielle de rattrapage robot-assistée complexifiée par la cryothérapie : graisse péri-rénale adhérente, plans difficiles à retrouver. L’échographie per-opératoire permet de définir au mieux les limites de la tumeur. Les clampages sélectif et séquentiel permettent de limiter les temps d’ischémie et la bonne vascularisation du parenchyme restant est objectivée par le test à la fluorescéine. Ouverture du système collecteur nécessaire, reconstruction au PDS 4.0. Temps opératoire 320 min, pertes sanguines 100cc, anatomopathologie retrouvant un carcinome à cellules claires pT3aR0. La fonction rénale est conservée en post-opératoire immédiat et à 8 mois. Pas de récidive locale à 8 mois.ConclusionLa cryothérapie doit être utilisée avec précaution, notamment pour des tumeurs supérieures à 4 cm, facteur de risque d’échec de cette technique. En effet, la toxicité locale de la cryothérapie rend la néphrectomie partielle de rattrapage plus complexe, augmentant le risque de complications, chez des patients fragiles. La néphrectomie partielle a sa place en première intention, même chez ces patients.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Debard C, Bernhard JC, Michiels C, Nam-son V, Le Quellec A, Blanc P, Capon G, Robert G, Bensadoun H, Ferrière J, Bladou F. Néphrectomie partielle de rattrapage robot-assistée après échec de cryothérapie. Prog. Urol.. 2019 Nov;29(13):776-777.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2020.


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