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Ostéonécrose aseptique : fréquence des coagulopathies

Auteurs : Mehsen N, Barnetche T1, Redonnet-Vernhet I2, Guérin V3, Bentaberry F4, Gonnet-Gracia C4, Schaeverbeke T4
Affiliations : 1EA4137, laboratoire de génétique humaine, université Bordeaux 2, 33076 Bordeaux, France2Service de maladies métaboliques, hôpital Pellegrin, CHU de Bordeaux, 33076 Bordeaux, France3Laboratoire d’hématologie, hôpital Pellegrin, CHU de Bordeaux, 33076 Bordeaux, France
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Date 2009 Avril 11, Vol 76, Num 3, pp 256-260Revue : Revue du rhumatismeType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.rhum.2008.04.023
Article original
Résumé

ObjectifsBien que de nombreux facteurs de risque aient été décrits au cours de l’ostéonécrose aseptique (ON), le bilan étiologique n’identifie aucun de ces facteurs dans environ 40 % des cas qui sont alors considérés comme idiopathique. Depuis quelques années, différentes coagulopathies ont été incriminées dans le risque de thrombose intravasculaire. Ces coagulopathies pourraient-elles intervenir dans la physiopathologie de certaines ON et expliquer une part des formes dites idiopathiques ?MéthodesNous avons réalisé une étude prospective comportant 39 cas et 39 témoins. Les cas sont des sujets affectés d’une ON d’après des critères radiologiques. Les témoins sont appariés sur l’âge et le sexe, indemnes d’insuffisance rénale, hépatique et syndrome inflammatoire. Les facteurs de risque classique d’ON ont été recherchés pour chacun des patients. Le bilan de thrombose comprenait : antiphospholipides, anti-2GPI, antiprothrombine, anticoagulant circulant lupique, lipoprotéine (a), protéines S et C, antithrombine, résistance à la protéine C activée, mutation du gène de la prothrombine et de la 5,10 Méthylènetétrahydrofolate reductase (MTHFR).RésultatsSoixante et onze pour cent des cas présentaient un facteur de risque classique d’ON contre 38 % des témoins. Le tabagisme, non identifié comme un facteur de risque traditionnel d’ON, est également plus fréquemment retrouvé chez les cas que chez les témoins. Un pourcentage de 56,4 % des cas présentaient au moins une coagulopathie contre 48,7% des témoins (différence non significative).ConclusionLes facteurs classiques d’ON qui sont statistiquement significatives sont l’exogénose et le tabagisme. Notre étude ne plaide pas pour une influence des coagulopathies dans la constitution d’une ON. Des études de plus grande envergure sont nécessaires pour confirmer ces conclusions.

Mot-clés auteurs
Ostéonécrose aseptique; Coagulopathie; Thrombophilie; Thrombose;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Mehsen N, Barnetche T, Redonnet-Vernhet I, Guérin V, Bentaberry F, Gonnet-Gracia C, Schaeverbeke T. Ostéonécrose aseptique : fréquence des coagulopathies. Rev Rhum Ed Fr. 2009 Avr 11;76(3):256-260.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 01/05/2018.


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