Introduction et objectifsLa mole embryonnée fait partie des maladies trophoblastique gestationnelles. Il s’agit d’un mélange de vésicules môlaires et de villosités placentaires normales avec un tissu embryonnaire reconnaissable.Matériels/Patients et méthodesL’étude a été réalisée au niveau du service de gynécologie obstétrique de l’établissement hospitalo-universitaire d’Oran et ceci à propos d’une patiente admise pour la prise en charge d’un saignement sur une grossesse de 27 semaines d’aménorrhée + 4 jours associé à une incompatibilité rhésus.RésultatsLa mole partielle est presque toujours triploïdes ; elle représente 10 % à 20 % des produits d’avortements spontanés et caractérisée par :– un arrêt du développement à différentes phases de la grossesse, allant des premières semaines jusqu’à la 24 SA et même au-delà ;– l’existence d’un embryon ou fœtus est souvent accompagnée par un retard de croissance intra-utérin et des malformations congénitales ;– l’examen macroscopique et surtout histologique du matériel expulsé, aspiré ou cureté confirme le diagnostic.ConclusionEn dépit de leur rareté les maladies trophoblastiques gestationnelles restent redoutables par les complications hémorragiques, infectieuses, invasives, néoplasiques et métastatiques qu’elles entraînent. Le diagnostic histologique de ses différentes entités n’est pas facile d’où l’intérêt majeur de la surveillance.