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82 bis L’arthroplastie trapézométacarpienne GUEPAR dans le traitement de la rhizarthrose

Auteurs : Masmejean E1, Alnot JY1, Beccari R1
Affiliations : 1Paris
Date 2000, Vol 19, Num 6, pp 339-339Revue : Chirurgie de la mainDOI : 10.1016/S1297-3203(00)73580-3
Communications orales
Résumé

IntroductionLa prothèse trapézométacarpienne GUEPAR a été développée en 1982 et en 1998, une publication a rapporté les résultats de 92 prothèses à queue non anatomique ancien modèle, avec un recul de 6 ans. Les résultats ont été jugés excellents ou bons dans 92 % des cas mais avec 3,8 % de reprise chirurgicale. Ces descellements étaient dus dans la majorité des cas à une inadaptation entre le métacarpe et la queue métacarpienne et au niveau de la cupule à des erreurs d’indication sur un trapèze trop petit et/ou à des erreurs techniques.Matériel et méthodesLa prothèse deuxième génération toujours en metal-polyéthylène, sans modification au niveau de la cupule, comporte une queue anatomique avec 4 tailles disponibles depuis 1995. En cas de rhizarthrose invalidante résistante au traitement médical, les indications de prothèse trapézométacarpienne doivent être réservées au patient âgé, douloureux, avec une rhizarthrose évoluée centrée ou excentrée (stade III ou IV de Dell) et une hauteur de trapèze conservée. Il faudra dans tous les cas éliminer les patients jeunes, travailleurs manuels et/ou présentant un trapèze de petite taille (qui sont des indications de trapézectomie). Nous rapportons les 48 premiers cas de cette nouvelle prothèse avec un recul moyen de 26 mois.RésultatsLes résultats cliniques ont été jugés excellents ou bons dans tous les cas. Les résultats radiographiques ont pu montrer un liseré partiel trapézien et deux bipolaires. Ce liseré, toujours partiel, n’a jamais eu aucune conséquence sur le résultat clinique. Il existait un descellement à type d’enfoncement dans l’axe du métacarpe de la queue sans aucune symptomatologie clinique. Aucune luxation ni reprise chirurgicale n’a été a déplorée.Discussion et conclusionCliniquement, outre la sédation des douleurs, la prothèse trapézométacarpienne permet de garder la longueur de la colonne du pouce et permet donc une opposition et une prise pollicidigitale toujours meilleure qu’après trapézectomie. De plus, le résultat est acquis plus rapidement aux alentours du 2emois, contre souvent six mois après trapézectomie. Radiologiquement, au même titre que pour la prothèse totale de hanche, l’adaptation exacte à la configuration corticale de la queue métacarpienne semble permettre de limiter la modification de positionnement de la queue à moyen terme.

 Source : Elsevier-Masson
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Masmejean E, Alnot JY, Beccari R. 82 bis L’arthroplastie trapézométacarpienne GUEPAR dans le traitement de la rhizarthrose. Chir Main. 2000;19(6):339-339.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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