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Fibrinolyse et fibrinogénolyse en réanimation

Auteurs : Fourrier F1
Affiliations : 1Réanimation polyvalente, hôpital Roger Salengro, EA 2689, université de Lille 2, CHRU 59037 Lille cedex, France
Date 2002 Avril 8, Vol 11, Num 5, pp 341-348Revue : RéanimationDOI : 10.1016/S1624-0693(02)00254-2
Mise au point
Résumé

La fibrinolyse physiologique est l’objet d’une très fine régulation, en équilibre fragile avec la coagulation, dans un subtil arrangement d’activateurs et d’inhibiteurs plasmatiques et cellulaires, dont le site est l’endothélium vasculaire. Elle est sujette à bien des anomalies, constitutionnelles ou acquises, susceptibles de rompre l’équilibre coagulolytique.La fibrinogénolyse primaire est une situation très exceptionnelle, rencontrée au cours des embolies amniotiques, des chocs anaphylactiques graves et des morsures de serpent. Les principales situations de fibrinolyse anormale rencontrées en réanimation sont les fibrinolyses secondaires à une activation anormale de la coagulation, évoluant, dans le postpartum immédiat et les insuffisances hépatiques graves, vers une fibrinolyse exacerbée et responsable de syndromes hémorragiques graves.Le traitement des hyperfibrinolyses repose sur l’utilisation des antifibrinolytiques : aprotinine et acide tranéxamique. Ces médicaments visent à inhiber la plasmine libre ou sa génération. Leur indication doit être posée au cours des situations précitées, lorsqu’il existe un syndrome hémorragique non contrôlé. Le risque thrombotique de ces traitements est pratiquement nul.

Mot-clés auteurs
acide tranéxamique; antifibrinolytiques; aprotinine; fibrinogénolyse; fibrinolyse; grossesse; insuffisance hépatique; morsures de serpent;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Fourrier F. Fibrinolyse et fibrinogénolyse en réanimation. Réanimation. 2002 Avr 8;11(5):341-348.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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