L’évaluation de la fonction thyroïdienne repose essentiellement sur le dosage de la thyréostimuline (TSH) : une TSH élevée pose le diagnostic d’hypothyroïdie périphérique et une TSH basse ou freinée celui d’hyperthyroïdie périphérique. Le dosage des hormones thyroïdiennes (T4L et dans une moindre mesure T3L) est indiqué en deuxième intention et permet d’apprécier la sévérité de la pathologie thyroïdienne. En situation physiologique, chaque individu possède un point d’équilibre TSH/T4L ou thyréostat génétiquement déterminé qui peut varier dans certaines conditions physiologiques (grossesse, sujet âgé) ou pathologiques (traitement médicamenteux, dénutrition, infection/inflammation aiguë). En cas de discordance clinicobiologique, la possibilité de l’existence d’une interférence analytique doit être systématiquement évoquée et le dialogue entre le clinicien et le biologiste doit permettre de l’identifier.