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Néphrocalcinose de l’enfant

Auteurs : Gagnadoux M-F1
Affiliations : 1Service de néphrologie pédiatrique, Hôpital Necker-Enfants malades AP-HP, 149-161, rue de Sèvres, 75015 Paris, France
Date 2012 Octobre, Vol 7, Num 4, pp 1-5Revue : EMC - Pédiatrie – Maladies infectieusesType de publication : revue de la littérature; DOI : 10.1016/S1637-5017(12)59722-X
Uro-néphrologie
Résumé

La néphrocalcinose, dont le diagnostic est maintenant facilité par l’échographie, n’est pas exceptionnelle chez l’enfant ni même chez le nourrisson. Les étiologies en sont multiples, mais impliquent presque toutes un trouble métabolique, souvent d’origine génétique, parfois iatrogène, augmentant l’excrétion urinaire du calcium ou de l’oxalate. Les causes les plus fréquentes varient suivant l’âge. Chez le nouveau-né et le nourrisson, on évoque principalement : l’« hypercalciurie du prématuré », dont l’origine, multifactorielle, est en grande partie iatrogène, les tubulopathies à révélation précoce (acidose tubulaire distale, syndrome de Bartter) et, heureusement très rare, l’hyperoxalurie primitive dans sa forme à révélation infantile. Chez l’enfant, les principales causes à rechercher sont : l’acidose tubulaire distale, l’hyperoxalurie primitive, et les hypercalciuries d’origine génétique connue (maladie de Dent, hypomagnésémie-hypercalciurie familiale), ou encore les causes « idiopathiques ». L’évolution dépend de l’extension des dépôts calciques et surtout de la cause, c’est-à-dire de la possibilité ou non d’arrêter le processus de calcification.

Mot-clés auteurs
Néphrocalcinose; Prématuré; Hypercalciurie; Hypercalcémie infantile; Hyperoxalurie; Tubulopathies héréditaires;
 Source : Elsevier-Masson
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Citer cet article
Gagnadoux M-F. Néphrocalcinose de l’enfant. EMC - Pédiatrie – Maladies infectieuses. 2012 Oct;7(4):1-5.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 18/10/2019.


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