Depuis l’avènement des techniques contournant les barrières de la sélection naturelle, cette problématique peut paraître désuète. Or depuis 20 ans, la fertilité diminue fortement et les atteintes testiculaires (cryptorchidies, tumeurs) sont en augmentation. Ainsi, l’évaluation de l’homme infertile demeure incontournable. Mais que faire et qu’attribuer à la découverte d’une varicocèle ?Le problème soulevé est bien de savoir si la varicocèle découverte lors du bilan du couple infertile doit être traitée ou « ignorée ».Les comités scientifiques se basent sur les bénéfices du traitement en termes d’amélioration du spermogramme, de simplification des techniques de procréation médicalement assistée (PMA) si ce recours est nécessaire et de façon plus contestée, sur les taux de fécondance naturelle. Ce dernier point reste le plus difficile à démontrer du fait des différents facteurs influençant les résultats de fécondance naturelle.Le traitement de la varicocèle fait partie des bonnes pratiques cliniques en infertilité.