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Glomérulonéphrites aiguës post-infectieuses ou glomérulonéphrites à C3 ? : il est temps pour rectifier le diagnostic

Auteurs : Ouni A, Ben Salem M, Chemli I, Ben Salah M, Houala F, Hammouda M, Ltaief A, Aloui S, Skhiri HDate 2020 Septembre, Vol 16, Num 5, pp 317-317Revue : Néphrologie et ThérapeutiqueDOI : 10.1016/j.nephro.2020.07.183
PO N69
Résumé

IntroductionLa maladie à C3 est une entité récemment identifiée et qui correspond à un dérèglement de la voie alterne du complément. Sa similitude clinique et à l’immunofluorescence avec la glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse (GNA post-infectieuse) explique le faite que certains patients étaient classé à tort comme une GNA post-infectieuse.DescriptionL’objectif de notre étude est d’étudier les caractéristiques clinicobiologiques et évolutives des patients diagnostiqués initialement comme GNA post-infectieuse. Ainsi que de décrire les caractéristiques des patients dont le diagnostic était rectifié en maladie à C3.MéthodesIl s’agit d’une étude descriptive rétrospective, basée sur les données des patients diagnostiqués GNA post-infectieuse entre 2009 et 2019.RésultatsNous avons inclus 34 patients diagnostiqués GNA post-infectieuse. La médiane d’âge était 53 ans. Le sex-ratio était de 1,26. La présentation clinique initiale était une glomérulonéphrite rapidement progressive dans la moitié des cas. Une infection était notée dans 62 % des cas dont l’origine cutanée était la plus fréquente. La médiane de créatininémie à l’admission était de 393 μmol/L et 29 % des patients avaient nécessité le recours à l’hémodialyse. Une ponction-biopsie rénale avait montré une prolifération endocapillaire et extra-capillaire dans 32 % des cas et un dépôt de C3 isolé dans 56 % des cas. Le diagnostic était rectifié chez 5patients devant la persistance d’anomalie de sédiment urinaire dans 60 % des cas et la réapparition d’un syndrome néphritique dans 40 % des cas. Tous les patients étaient mis sous corticoïdes, associés au mycophénolate mofétil dans 40 % des cas et à l’éculizumab chez un seul patient. L’évolution était marquée par la survenue des rechutes dans 80 % des cas. Dans notre série, une insuffisance rénale séquellaire était signalée dans 29 % des cas, elle était terminale dans 20 % des cas.ConclusionLes patients présentant un tableau de GNA post-infectieuse avec des atypies cliniques ou histologiques devraient être évalués en vue d’un reclassement en maladie à C3.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Ouni A, Ben Salem M, Chemli I, Ben Salah M, Houala F, Hammouda M, Ltaief A, Aloui S, Skhiri H. Glomérulonéphrites aiguës post-infectieuses ou glomérulonéphrites à C3 ? : il est temps pour rectifier le diagnostic. Néphrologie et Thérapeutique. 2020 Sep;16(5):317-317.
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Dernière date de mise à jour : 28/01/2021.


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