Lorsque nous souhaitons préconiser une aide visuelle, nous estimons un besoin de grossissement à partir de l’acuité visuelle résiduelle du patient et de ses capacités fonctionnelles. En fonction, nous sélectionnons une famille d’aides optiques adaptée à son ergonomie et nous nous assurons qu’elle convienne bien à sa recherche en termes de conditions d’utilisation. Parallèlement, nous évaluons ses difficultés face aux différentes ambiances lumineuses et nous lui conseillons des filtres à visée thérapeutique pour diminuer l’éblouissement et favoriser les contrastes. Pourtant, ces étapes logiques sont conduites par des choix empiriques où la recherche de grossissement se fait à l’envi et où de longs essais se terminent parfois sans succès. Quelles sont les réalités mathématiques de ces outils ? Comment mieux les comprendre pour mieux les préconiser ? Qu’apporte le meuble basse-vision LISSAC ?