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Une immobilisation en rotation externe après primo-luxation gléno-humérale antérieure réduit-elle le risque de récidive à un an ? Une étude préliminaire

Auteurs : Dimitri C, Mattei J1, Frey S1, Curvale G1, Rochwerger A1
Affiliations : 113, boulevard Laveran, 13013 Marseille, France
Date 2014 Novembre, Vol 100, Num 7, Supplement, pp S226-S226Revue : Revue de Chirurgie Orthopedique et TraumatologiqueDOI : 10.1016/j.rcot.2014.09.039
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Résumé

IntroductionLa luxation gléno-humérale antérieure est une pathologie fréquente chez les sujets jeunes. Les modalités de l’immobilisation après un premier épidose de luxation est controversé. Une étude précédente sur la base de l’analyse IRM a montré que la réduction de la lésion de Bankart est meilleure avec le bras en rotation externe qu’elle ne l’est avec le bras en rotation interne.ObjectifsLe premier objectif de cette étude était de comparer une immobilisation en rotation interne et en rotation externe dans un essai contrôlé randomisé après primo-luxation traumatique gléno-humérale antérieure en termes de récidive à un an. Notre deuxième objectif était de souligner les facteurs prédictifs potentiels de ces récidives par une analyse clinique et radiologique (IRM).MéthodesTrente patients avec une primo-luxation traumatique gléno-humérale antérieure ont été inclus (20 hommes et 10 femmes), d’âge moyen 30,8 ans. Tous les patients ont été évalués par une IRM dans la première semaine après l’épisode de luxation. Après randomisation, 15 patients ont été traités par une immobilisation traditionnelle en rotation interne et 15 ont été immobilisés en rotation externe. Après 3 semaines d’immobilisation, tous les patients ont débuté un protocole de rééducation standard. À 1 mois, 6 mois et un an, tous les patients ont été revus pour une évaluation clinique.RésultatsAu terme d’un suivi moyen de 15 mois (12–18), deux patients du groupe rotation interne (14 %) et deux dans le groupe rotation externe (15 %) ont présenté une récidive. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative (p > 0,05) entre les groupes. Tous les patients ayant récidivé étaient des hommes de moins de 25 ans (OR = 3,9, IC 95 % 0,35–43). Le volume de l’hémarthrose après la primo-luxation semblait également être un facteur de risque de récidive – un volume d’hémarthrose supérieur à 4 cm3a été corrélée à un OR de 25,3 (IC à 95 % 2–310).DiscussionUne immobilisation en rotation externe ne réduit pas le taux de récidive chez les patients présentant une primo-luxation traumatique gléno-humérale antérieure. Cependant, cette série est la première à montrer à notre connaissance le rôle de l’hémarthrose dans la luxation gléno-humérale antérieure récidivante.ConclusionUne immobilisation en rotation externe ne réduit pas le taux de récidive chez les patients présentant une primo-luxation traumatique gléno-humérale antérieure.

 Source : Elsevier-Masson
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Dimitri C, Mattei J, Frey S, Curvale G, Rochwerger A. Une immobilisation en rotation externe après primo-luxation gléno-humérale antérieure réduit-elle le risque de récidive à un an ? Une étude préliminaire. Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique. 2014 Nov;100(7):S226-S226.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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