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Hypersialorrhée chez le patient parkinsonien

Auteurs : Basille-Fantinato A1, Krystkowiak P
Affiliations : 1Service de neurologie, Centre hospitalier universitaire, Amiens
Date 2010 Février, Vol 1, Num 1, pp 7-14Revue : Pratique Neurologique - FMCType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S1878-7762(10)70002-9
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Résumé

L’hypersialorrhée est définie comme l’incapacité à contrôler les secrétions orales, entraînant un excès de salive dans l’oropharynx. Cela se traduit souvent par un bavage. Au cours de leur maladie, huit patients parkinsoniens sur dix se plaindront d’une hypersialorrhée qui induira très souvent une altération de leur qualité de vie. Elle résulte le plus souvent des troubles de déglutition, plus rarement d’un excès de production salivaire. Deux stratégies thérapeutiques peuvent être proposées : (i) d’abord essayer d’améliorer la déglutition ; (ii) en cas d’échec, diminuer la production de salive, soit par des traitements médicamenteux (anticholinergiques, agonistes des récepteurs adrénergiques…), soit par l’injection de faibles doses de toxine botulinique dans les glandes salivaires (parotides et/ou sous-maxillaires). De façon très occasionnelle, un traitement chirurgical radical peut être proposé. Aucun traitement n’a démontré une efficacité supérieure à un autre. Cependant, les injections de toxine botulinique semblent être l’alternative la plus intéressante.

Mot-clés auteurs
Hypersialorrhée; Maladie de Parkinson; Bavage; Traitement;
 Source : Elsevier-Masson
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Basille-Fantinato A, Krystkowiak P. Hypersialorrhée chez le patient parkinsonien. Pratique Neurologique - FMC. 2010 Fév;1(1):7-14.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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