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Quid de la préservation laryngée en cancérologie ORL ? Étude rétrospective entre 1998 et 2008 sur 246 patients pris en charge au CHU de Caen et au centre François-Baclesse

Auteurs : Cuny F1, Meunier A2, Heutte N3, Rame J-P2, De Raucourt D2, Babin E1, Blanchard D1
Affiliations : 1Inserm U1086, Cancers et préventions, 14000 Caen, France2Pôle tête et cou, centre François-Baclesse–CHU, 14000 Caen, France3GRECAN EA-1772, université de Caen Basse-Normandie, 14000 Caen, France
Date 2015 Juin, Vol 132, Num 3, pp 123-130Revue : Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-facialeType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.aforl.2014.10.011
Article original
Résumé

ObjectifÉtude rétrospective sur 10 ans avec recherche de facteurs influençant la survie et la préservation laryngée chez les patients souffrant d’une néoplasie avancée du larynx, de l’hypopharynx ou de la margelle.Patients et méthodeEntre 1998 et 2008, nous avons inclus 246 patients porteurs d’un cancer avancé du larynx (17,48 %), de l’hypopharynx (48,78 %) ou de la margelle laryngée (33,74 %) qui ont bénéficié en première intention d’un protocole de préservation d’organe (PPO). Celui-ci a été effectué pour 92,68 % des patients par chimiothérapie puis radiothérapie, 1,6 % ont eu une radiothérapie exclusive, 5,7 % une radiochimiothérapie concomitante ou séquentielle. Des critères sur l’état général des patients, leurs antécédents et leur tumeur ont été relevés. Les facteurs influençant la survie ont été étudiés avec la méthode de Kaplan-Meier, le test de Log-Rank et le modèle de Cox.RésultatsLa médiane de survie brute de notre population est de 2,3 ans et pour la préservation laryngée, celle-ci est de 0,99 an pour les hommes et de 2 ans pour les femmes. Il existe un lien statistiquement significatif entre la survie et l’IMC du patient (p = 0,0004), l’état général (stade OMS) (p = 0,0064), la consommation (p = 0,0004) et le sevrage alcoolique (p < 0,0001) mais aussi le stade T (p = 0,0038), la mobilité laryngée initiale (p = 0,0002) et l’évaluation en fin de chimiothérapie (p < 0,0001). La survie avec larynx fonctionnel est liée à l’IMC lors de la consultation initiale (p = 0,016), le stade OMS initial (p = 0,0005), la mobilité laryngée (p < 0,0001), la stadification T (p = 0,0009), et la réponse à la chimiothérapie en cas de PPO classique avec que ce soit une réponse sur T ou sur N (p < 0,0001).ConclusionOutre les critères déjà connus, ce travail met en exergue l’importance de l’état général et nutritionnel de nos patients lors de leur prise en charge.

Mot-clés auteurs
Cancer larynx; Préservation laryngée; IMC; Chimiothérapie; Radiothérapie; Chirurgie larynx;
 Source : Elsevier-Masson
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Cuny F, Meunier A, Heutte N, Rame J-P, De Raucourt D, Babin E, Blanchard D. Quid de la préservation laryngée en cancérologie ORL ? Étude rétrospective entre 1998 et 2008 sur 246 patients pris en charge au CHU de Caen et au centre François-Baclesse. Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale. 2015 Juin;132(3):123-130.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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