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Nymphoplastie de réduction pour hypertrophie des petites lèvres

Auteurs : Norca J1, Rivain A-L1, Trichot C1, Vieillefosse S1, Léonard F2, Deffieux X3
Affiliations : 1Hôpital Antoine-Béclère, AP–HP, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92140 Clamart, France2Service de gynécologie obstétrique, Centre hospitalier de Cahors, 335, rue Wilson, 46005 Cahors, France3Université Paris-Sud, Service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction, Hôpital Antoine-Béclère, AP–HP, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92140 Clamart, France
Date 2017 Octobre, Vol 33, Num 1, pp 1-10Revue : EMC - Techniques chirurgicales - GynécologieType de publication : revue de la littérature; DOI : 10.1016/S2211-0666(16)72562-X
Vulve
Résumé

L’hypertrophie des petites lèvres peut être liée à différents facteurs, congénitaux et hormonaux. Les demandes de nymphoplastie de réduction sont de plus en plus fréquentes. Les techniques chirurgicales sont multiples et variées. La technique chirurgicale la plus fréquemment utilisée est celle de la résection sectorielle triangulaire. De façon récente, des nouvelles techniques associent en plus une plastie du clitoris. L’objectif de cet article est de décrire les techniques de réduction de l’hypertrophie des petites lèvres ainsi que leurs résultats. Il existe peu de données concernant les indications et les attentes précises des patientes qui demandent une nymphoplastie de réduction. Bien que certaines femmes nécessitent une réduction pour des raisons fonctionnelles (inconfort physique ou sexuel) ou pour une situation pathologique (spina bifida), toutefois, la majorité des patientes demandant une nymphoplastie de réduction le font pour des raisons psychiques. Ces techniques sont globalement associées à de bons résultats anatomiques et fonctionnels (allant de 89 à 100 %). Des complications sévères comme des infections et des nécroses sont très rarement rapportées (< 1 %). Toutefois, les patientes et les chirurgiens doivent être prévenus des complications possibles : hématomes (jusqu’à 7 %), douleurs postopératoires (jusqu’à 64 %), désunion cutanée ou muqueuse (7 %), dyspareunies (de 1 à 23 %) et réintervention (de 3 à 7 %).

Mot-clés auteurs
Petites lèvres; Hypertrophie; Nymphoplastie; Plastie; Nymphoplastie de réduction; Labiaplastie;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Norca J, Rivain A-L, Trichot C, Vieillefosse S, Léonard F, Deffieux X. Nymphoplastie de réduction pour hypertrophie des petites lèvres. EMC - Techniques chirurgicales - Gynécologie. 2017 Oct;33(1):1-10.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2020.


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