Se connecter
Rechercher

Nausées et vomissements en post-opératoire d’amygdalectomie chez l’enfant : intérêt de l’association dexaméthasone et ondansétron

Auteurs : Laitselart P, Codorniu A1, Julien-Marsollier F1, Dahmani S1
Affiliations : 1Anesthésie-réanimation, hôpital Robert-Debré, Paris, France
Date 2015 Septembre, Vol 1, pp A301-A301Revue : Anesthésie & RéanimationDOI : 10.1016/j.anrea.2015.07.461
R458
Résumé

IntroductionL’amygdalectomie, associée ou non à l’adénoidectomie, est l’une des chirurgies les plus répandues en France chez l’enfant[1]. Les nausées et vomissements post-opératoires (NVPO) sont l’une des complications les plus fréquentes et les moins bien vécues par le patient et sa famille[2]. Lorsqu’une prophylaxie est administrée en peropératoire, elle n’est pas toujours suffisante.L’objectif de cette étude était d’évaluer nos pratiques quant à la prévention des NVPO au cours d’amygdalectomies, puis de rechercher les thérapeutiques associées à la meilleure diminution de leur incidence en post-opératoire.L’objectif de cette étude était d’évaluer nos pratiques quant à la prévention des NVPO au cours d’amygdalectomies, puis de rechercher les thérapeutiques associées à la meilleure diminution de leur incidence en post-opératoire.Matériel et méthodesDans cette étude rétrospective, réalisée dans un centre hospitalier universitaire pédiatrique, nous avons tiré au sort un échantillon de patients, dans la population opérée pour amygdalectomie de janvier 2011 à janvier 2015. La présence ou non d’une prévention des NVPO en peropératoire, les molécules utilisées, leur éventuelle association, ainsi que l’incidence des NVPO en post-opératoire immédiat (salle de surveillance post-interventionnelle, SSPI) étaient relevés. L’analyse statistique a comparé l’incidence des NVPO par rapport au contrôle (sans prophylaxie) par un test de X2 ou un test exact de Fisher.RésultatsDans la période d’étude, 153 patients ont été tirés au sort parmi les 1728 opérés pour amygdalectomie. La prévention des NVPO n’était pas réalisée pour 32 patients (20,9 %). Quant aux 122 autres patients, 71 (46,4 %) ont reçu de la dexaméthasone seule, 27 (17,6 %) ont reçu l’association dexaméthasone + ondansétron et 23 (15 %) ont reçu l’association dexaméthasone + dropéridol. Aucun n’a reçu trois médicaments en prophylaxie. L’incidence des NVPO en fonction des thérapeutiques reçues est présentée dans le graphique (comparaison par rapport aux patients n’ayant pas reçu de prophylaxie) (Fig. 1).DiscussionLa prévention des NVPO au cours d’amygdalectomie est encore insuffisamment réalisée dans notre centre (20,9 % des patients n’ont reçu aucune prophylaxie). Sous réserve des limites méthodologiques liées au caractère rétrospectif de notre étude et du nombre de patients inclus, seule l’association dexaméthasone + ondansétron permet une réduction significative de l’incidence des NVPO. L’efficacité de cette association pourrait avoir comme origine l’effet de la dexaméthasone sur la réduction de la douleur post-opératoire, et par conséquent de l’utilisation d’opioïdes, ainsi que sa capacité à potentialiser les effets de l’ondansétron[3].

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Laitselart P, Codorniu A, Julien-Marsollier F, Dahmani S. Nausées et vomissements en post-opératoire d’amygdalectomie chez l’enfant : intérêt de l’association dexaméthasone et ondansétron. Anesthésie & Réanimation. 2015 Sep;1:A301-A301.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.