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Odeurs, plaies et curcuma : hypothèses et pratique clinique

Auteurs : Fromantin I, Hurgon A1, Dugay J2, Semetey V3, Kriegel I4
Affiliations : 1Pharmacie, Institut Curie, 26, rue d’Ulm, 75005 Paris, France2LSABM, ESPCI ParisTech, 10, rue Vauquelin, 75005 Paris, France3UMR 168, laboratoire de physicochimie, Institut Curie, 26, rue d’Ulm, 75005 Paris, France
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Date 2015 Mars, Vol 1, Num 1, pp 23-30Revue : Revue francophone internationale de recherche infirmièreType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.refiri.2015.01.002
Clinique
Résumé

IntroductionL’odeur est une perception. Dans une majorité des situations, les odeurs nauséabondes des plaies peuvent être traitées. Mais sur des lésions spécifiques (comme sur les plaies tumorales évoluées), ce symptôme reste parfois incontrôlable, entraînant des mouvements naturels de répulsion. Le curcuma, connu en tant qu’épice, est évoqué comme potentiellement efficace sur les odeurs des plaies.ObjectifÉvaluer les intérêts de l’application de curcuma sur les plaies malodorantes, en vue de développer un travail de recherche structuré (recherche translationnelle et/ou recherche et développement) si les résultats semblent encourageants.Matériel et méthodeÉtude préliminaire avec utilisation des données recueillies lors d’un travail de thèse ; observation de l’efficacité clinique des applications locales de curcuma et réalisation d’une première série de tests d’absorption, d’adsorption et microbiologique.RésultatsCliniquement, une réduction complète ou partielle de l’intensité des odeurs a été observée. Le curcuma semble être légèrement moins performant à capturer les composés volatils que le charbon, cependant l’analyse par chromatographie a mis en évidence une multitude de COVs (> 100) dont de nombreux arômes qui pourraient expliquer l’efficacité clinique. Le curcuma semble ne pas pouvoir être considéré comme un absorbant, même s’il absorbe une quantité non négligeable de liquide. L’absence de zones d’inhibition autour des plots de curcuma après ensemencement d’une gélose avecE. coliMG 1655 est en défaveur d’une activité antibactérienne significative. Cependant, des articles démontrant une efficacité à base d’extraits (alcool) de curcuma imposerait la réalisation d’une nouvelle série de tests.ConclusionLa poursuite de ce travail préliminaire pourrait permettre d’améliorer la qualité des soins des plaies malodorantes, l’acquisition de connaissances sur un domaine peu exploré et l’éventuelle formulation d’un nouveau topique à base de curcuma.

Mot-clés auteurs
Bactérie; Curcuma; Étude préliminaire; Odeur; Plaie tumorale;
 Source : Elsevier-Masson
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Fromantin I, Hurgon A, Dugay J, Semetey V, Kriegel I. Odeurs, plaies et curcuma : hypothèses et pratique clinique. Revue francophone internationale de recherche infirmière. 2015 Mar;1(1):23-30.
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Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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