Se connecter
Rechercher

Engelures : étude d’une cohorte de 51 patients

Auteurs : Chabay S, Lazareth I, Priollet PDate 2017 Mars, Vol 42, Num 2, pp 105-106Revue : JMV-Journal de Médecine VasculaireDOI : 10.1016/j.jdmv.2017.01.119
CL14
Résumé

ObjectifDécrire les caractéristiques cliniques, biologiques et l’évolution de patients souffrant d’engelures.Patients et méthodesCohorte rétrospective de patients consécutifs souffrant d’engelures, vus en consultation de médecine vasculaire entre janvier 2012 et décembre 2014. Enquête téléphonique prospective entre le 1eravril et le 31 mai 2016.RésultatsCinquante et un patients, 84,3 % de sexe féminin. Il y avait 44 engelures vraies (86 %) et 7 pseudo-engelures (14 %), dont le diagnostic a été fait pour 6, lors de la consultation (capillaroscopie, bilan immunologique) : 2 sclérodermies, 4 lupus engelures. L’âge moyen à la consultation était plus faible pour les engelures vraies (35 ans) que pour les pseudo-engelures (55 ans). Les lésions touchaient les pieds chez 38 patients (74,5 %), exclusivement chez 28 (54,9 %), les mains et les pieds chez 10 (19,6 %), les mains exclusivement chez 13 patients (25,5 %). Trente-six patients (70,6 %) avaient une acrocyanose et 20 (39,2 %) un phénomène de Raynaud. Vingt-deux (45,0 %) avaient perdu du poids dans les 5 années précédentes et 13 (27,7 %) avaient un profil migraineux. L’IMC moyen se chiffrait à 20,4 kg/m2. Trente-huit pour cent prenaient des vasoconstricteurs. L’enquête téléphonique a concerné 41 malades (80 % de la cohorte initiale). Après une durée moyenne de suivi de 37,5 (± 10,4) mois, 33 patients (80,5 %) avaient refait des engelures. Le score de sévérité, sur une échelle de 0 à 10 était important (6,1 sur 10), avec des difficultés de chaussage pour 58 %, dont la majorité avait adapté le chaussage. Lors de l’entretien téléphonique, 22 patients jugeaient la maladie stable (53,7 %), 13 étaient améliorés (31,7 %), 6 (14,6 %) aggravés. Lorsqu’un traitement inhibiteur calcique était proposé (82,4 %), seulement 17 patients (40 %) ont essayé le traitement avec une efficacité partielle pour 85 %.ConclusionCette étude confirme le profil type des patients souffrant d’engelures : femme, mince, ayant perdu du poids, ayant une hypersensibilité au froid associée. Des pseudo-engelures accompagnant des maladies immunologiques ont été retrouvées chez 7 patients. Une capillaroscopie et la recherche de facteurs antinucléaires paraissent souhaitables chez les malades consultant pour des engelures en consultation hospitalière spécialisée.

Mot-clés auteurs
Engelures; Pseudo-engelures; Femme;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Chabay S, Lazareth I, Priollet P. Engelures : étude d’une cohorte de 51 patients. JMV-Journal de Médecine Vasculaire. 2017 Mar;42(2):105-106.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 01/05/2018.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.