Seulement 132 postes en 2021 et 138 en 2022 ont été ouverts en hépato-­gastroentérologie qui prend pourtant en charge près de 5 millions de ­Français par an. Cette spécialité est attractive en raison de sa grande diversité. Elle ­comporte également une forte part technique (endoscopie interventionnelle, proctologie). Depuis 2018, les modalités d’évaluation des connaissances et des compétences validant le Diplôme d’Études Spécialisées (DES) sont inscrites au Journal Officiel en trois phases : la phase socle, la phase d’approfondissement et la phase de consolidation.

Le Journal Officiel exige dans la maquette du DES la réalisation d’un certain nombre d’examens endoscopiques et de gestes pratiques en proctologie et en hépatologie. Un court questionnaire a été adressé en novembre 2021 à l’ensemble des étudiants d’hépato-gastro-entérologie en France via leurs représentants inscrits sur le répertoire de l’Association Française des Internes d’Hépato-Gastro-Entérologie. La majorité des 86 internes ayant répondu à cette enquête, n’atteignaient pas ces objectifs. Ces constatations incitent à faire évoluer la formation des internes et les terrains de stage pour leur permettre de valider leurs objectifs.