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Norme, déviance et stigmatisation Deuxième partie : santé mentale et stigmatisation

Auteurs : Begué-Simon ADate 2010 Septembre 1, Vol 6, Num 7, pp 334-336Revue : Médecine
Vie professionnelle
Résumé

Nous avons vu dans la première partie de cet article comment la définition d'une « norme » aboutit de fait à une stigmatisation des individus « hors norme » comme le sont les personnes atteintes de handicap(s). Les données de l'enquête « La santé mentale en population générale : images et réalités » [1] montrent que la stigmatisation et la discrimination liées aux troubles psychiques retardent l'accès aux soins et perturbent la vie quotidienne des personnes qui en souffrent. Les représentations sociales de la folie nourrissent la presse grand public : en France, on pense que celui qui commet un meurtre, un viol ou un inceste est fou ou malade mental alors que les données du ministère de la Justice montrent qu'en 2003, sur 47 655 personnes mises en examen dans des affaires jugées (crimes, délits, contraventions), il y a eu 285 non-lieux par application de l'article 122-1 du code pénal soit 0,6 % des personnes mises en examen (Répertoire de l'instruction 2002).

Mot-clés auteurs
déviance; norme; santé mentale; stigmatisation; idéologie;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : John Libbey Eurotext
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Citer cet article
Begué-Simon A. Norme, déviance et stigmatisation Deuxième partie : santé mentale et stigmatisation. Médecine. 2010 Sep 1;6(7):334-336.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/06/2018.


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