C'est le danger de mort qui spécifie le traumatisme. Le modèle généralement utilisé de la vulnérabilité n'explique pas pourquoi certains enfants continuent à se développer normalement malgré des conditions difficiles. L'intérêt s'est donc porté sur la résilience et les facteurs protecteurs compte tenu du risque. A partir d'études de situations massivement traumatiques (terrorisme, guerre, déportation, camps de concentration), les facteurs protecteurs paraissent être: 1. certaines caractéristiques de l'enfant 2. les bras de la mère 3. les liens familiaux et groupaux 4. les cadres et contenus culturels. Il n'existe pas d'immunité au stress et les interventions potentielles doivent tenir compte des facteurs naturels d'adaptation.