Kystes de l'ovaire : valeurs des explorations paracliniques
Auteurs : ELHAGE A1, NANEJIAN V2, GHOSSAIN M3, GERMANOS A2L'échographie reste au centre de la prise en charge des kystes de l'ovaire. Couplée au doppler, elle permet de différencier un kyste contenant un matériel échogène avasculaire d'un kyste contenant une portion solide vascularisée. Le scanner et l'IRM sont utiles en cas de tumeurs de grande taille et en cas de kystes à contenu échogène quand le doppler couleur n'a pas permis de résoudre le problème diagnostic. Dans le souci de différencier un kyste fonctionnel d'un kyste organique bénin et d'exclure un cancer plusieurs paramètres ont été étudiés. La ponction échoguidée paraît une solution élégante dans la mesure où elle assure le diagnostic et le traitement.Mais ce geste n'est pas sans danger:risque de récidive si le kyste est de nature organique, risque de diffusion s'il est de nature maligne. Différents marqueurs ont été dosés dans le liquide de kyste (CA 125,17 bêta estradiol, progestérone, FSH, LH, interleukine-8,...etc.).Les marqueurs tumoraux plasmatiques ont un intérêt diagnostic faible, ils sont essentiellement utilisés pour le suivi.