Quelle mémoire mesurent les tests visuo-spatiaux ?
Auteurs : LORANT S1, LIEURY A1Depuis l'Antiquité, de nombreuses activités font référence au domaine du Visuel, de l'Imagé, du Visuo-Spatial, ... En dépit de nombreux travaux, cette «mémoire visuo-spatiale» reste mal définie et la terminologie est relativement confuse. Lors de la première expérience présentée, notre principal objectif était de permettre une meilleure définition des caractéristiques qui composent cette mémoire visuo-spatiale. Ainsi, diverses épreuves représentatives de courants théoriques, ont été choisies. Epreuves issues: Il- du double codage (grilles type memory-test; «mémoire imagées), 2l- de la mémoire de travail («matrices «; épreuve de mémoire visuelle de WMS-R), 3l- des théories de la perception visuelle (test de jugement de direction de lignes de Benton; mémoire visuelle). Lors de la seconde expérience, diverses tâches secondaires interférentes ont été introduites après 2 tâches principales, de localisation spatiale (localiser le parcours d'un point dans une matrice) ou de patterns visuels (mémorisation d'un nombre croissant de points dans une matrice). Les résultats montrent que seules les tâches secondaires visuelles (détecter les couleurs) et spatio-matrice (toucher en aveugle les coins d'un carré) créent une interférence uniquement pour la tâche principale des patterns visuels (par rapport à la tâche contrôle). Les tâches secondaires dsuospatiales semblant impliquer une intégration du visuel et du spatial (tâche de localisation de lieux: inspirée de la méthode des lieux; tâche de direction sur une horloge virtuelle) créent une forte interférence (-30 à -40%) à la fois de la tâche principale de localisations et de la tâche de patterns. Ces résultats semblent exclure que le «spotiab> ait une composante motrice mais conduisent à l'hypothèse d'une mémoire visuospatiale intégrée, différente d'une mémoire visuelle ou imagée.