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Galactorrhée et hyperprolactinémie

Auteurs : VEXIAU P1
Affiliations : 1Service de Diabétologie et d'Endocrinologie, Hôpital Saint Louis, 1, avenue Claude Vellefaux, 75475 Paris, France
Date 2004, Vol 17, Num 1, pp 35-43Revue : Reproduction humaine et hormones
Résumé

Les galactorrhées sont fréquentes chez la femme. Même si le plus souvent il s'agit d'une galactorrhée idiopathique, le diagnostic étiologique est dominé par la mise en évidence d'une hyperprolactinémie évoquée devant une galactorrhée, mais aussi devant d'autres symptômes comme une stérilité anovulatoire, une hyperandrogénie, des troubles des cycles, plus rarement devant un syndrome tumoral hypophysaire. Les causes d'hyperprolactinémie sont multiples. Outre les causes exogènes, il peut s'agir d'une hyperprolactinémie secondaire à des désordres métaboliques ou d'une hyperprolactinémie fonctionnelle ou adénomateuse. Le diagnostic repose sur l'importance du taux de prolactine et sur les examens morphologiques hypophysaires. Le traitement est fonction de l'étiologie, éradication des causes iatrogènes, traitement médical essentiellement, par les anti-dopaminergiques, plus rarement traitement chirurgie. Ce traitement est orienté en fonction du terrain, du désir ou non de contraception ou de grossesse chez la femme jeune, des possibilités ou non de guérison par le geste chirurgical, s'il s'agit d'un adénome, et enfin de la réponse et de la tolérance au traitement médical.

Mot-clés auteurs
Galactorrhée; Hyperprolactinémie;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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VEXIAU P. Galactorrhée et hyperprolactinémie. Reproduction humaine et hormones. 2004;17(1):35-43.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 11/08/2017.


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