• L'incidence des infections invasives à pneumocoques est maximale avant l'âge de 2 ans, et moindre entre 2 ans et 5 ans. En France, chaque année moins de dix enfants de 2 ans à 15. ans meurent d'une méningite à pneumocoques et dans environ 25 % des cas, il s'agit d'enfants ayant des risques particuliers, surtout brèches méningées, asplénie, déficit immunitaire congénital ou acquis, cardiopathies congénitales cyanogènes, pneumopathies chroniques, diabète. • Un vaccin pneumococcique conjugué à 7 valences est commercialisé en France pour la vaccination d'enfants âgés de moins de 2 ans. Son indication a été élargie aux enfants âgés de 2 ans à 5 ans non encore vaccinés. • Ce vaccin couvre environ 66 % des sérotypes de pneumocoques identifiés chez les enfants âgés de plus de 2 ans. • On ne dispose pas d'étude de protection clinique chez des enfants primovaccinés entre les âges de 2 et 5 ans. • Selon deux études, réalisées chez des enfants âgés de 2 ans à 5 ans, et des comparaisons indirectes, le pouvoir immunogène du vaccin semble voisin si la vaccination est débutée avant l'âge de 2 ans ou entre 2 ans et 5 ans. Avant 2 ans, cette vaccination diminue le risque d'infection invasive à pneumocoques d'environ 60 % à 70 % tous sérotypes confondus. • D'après ces 2 études, les effets indésirables de la vaccination qu'ils soient locaux (rougeurs, induration) ou généraux (fièvre, perte d'appétit, etc.) paraissent modérés. • En pratique, chez les rares enfants à risque élevé, âgés de 2 ans à 5 ans et non encore vaccinés, le vaccin pneumococcique conjugué à 7 valences peut être utile.