Que faire quand la chirurgie marche mal ? : La pression oculaire reste trop basse après chirurgie filtrante
Auteurs : UBAUD CDate 2006, Vol 29Revue : Journal français d'ophtalmologieLa définition de l'hypotonie post opératoire doit être pressionnelle (< 5 mmHg) mais également tenir compte du risque anatomique associé, des facteurs de risque ainsi que des mécanismes en cause- différents selon que le segment antérieur ou postérieur de l'oeil est concerné (Seidel ou non, détachement ciliochoroïdien primitif ou secondaire, etc.). La conduite à tenir repose alors sur l'évaluation de l'urgence de la situation pour une réponse adaptée. Le choix et le délai de la réponse thérapeutique dépendent du degré d'inflammation de la bulle, du degré d'athalamie (3 stades) et de l'aspect du pôle postérieur. En cas d'échec de l'une ou l'autre des techniques choisies (simple surveillance, pansement, coque, lentille, laser...), la révision chirurgicale du site opératoire peut devenir nécessaire. Un regonflage de chambre antérieure par viscoélastique peut dans certaines situations s'imposer. Beaucoup plus rarement, un geste sur le pôle postérieur après UBM, échographie B et gonioscopie. Les hypotonies secondaires sévères et tardives avec nécrose conjonctivo-sclérale imposent une réintervention rapide.