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HPV et cancers des VADS: Recherche clinique et prévention

Auteurs : BENZAKIN S1, SIMONNET M1
Affiliations : 1ORL et chirurgie cervico-faciale, hôpital Avicenne, Bobigny, France
Date 2012, Vol 4, Num 28, pp 57-63Revue : Onko + : revue pluridisciplinaire en oncologie
Résumé

Les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) regroupent les cancers de la cavité buccale, du pharynx et du larynx. En 2011, avec près de 14 000 nouveaux cas estimés dont plus de 70 % chez les hommes, les cancers VADS se situent au 5e rang des cancers les plus fréquents en France et constituent la 7e cause de mortalité chez l'homme et la 18e chez la femme. Ces cancers connaissent une grande diversité histologique, pronostique et thérapeutique selon leur site de développement. Parmi ces facteurs pronostiques, le statut HPV revêt une importance croissante. Depuis le début des années 2000, de nombreux auteurs soulignent l'implication des HPV oncogènes dans la cancérogenèse des VADS et notamment dans les localisations oropharyngées, sans explication formelle quant à cette spécificité anatomique. Linfection à HPV représente la maladie sexuellement transmissible la plus fréquente au monde et touche 75 à 80 % des personnes sexuellement actives. Les papillomavirus humains (HPV) sont des membres d'une grande famille de petits virus à acide désoxyribonucléotides (ADN). Ils sont à l'origine de deux types de tumeurs: les papillomes bénins et les tumeurs malignes. La plupart des recherches sur ces virus, au cours des 30 dernières années, a mis l'accent sur leurs propriétés oncogéniques dans les voies génitales et plus récemment dans les maladies des VADS. Les progrès dans la compréhension de la biologie de ces virus ont permis de développer de nouvelles approches pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies provoquées par HPV. Les cancers HPV+ concernent des sujets plus jeunes (en moyenne de 5 ans) que les patients ayant un carcinome classique (induit par l'alcool ou le tabac) et le pourcentage de sujets éthylo-tabagiques est plus faible que pour les carcinomes épidermoïdes des VADS HPV-. Comme pour les cancers de l'utérus liés à HPV, une relation entre l'activité sexuelle et les cancers des VADS HPV+ est démontrée.

Mot-clés auteurs
Carcinome épidermoïde; Epidémiologie; Pronostic; Prévention; Recherche clinique; Santé publique; Tumeur maligne; Vaccination;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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BENZAKIN S, SIMONNET M. HPV et cancers des VADS: Recherche clinique et prévention. Onko + : revue pluridisciplinaire en oncologie. 2012;4(28):57-63.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 12/08/2017.


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