Obésité androïde et risque cardiovasculaire
Auteurs : BOSQUET F, SERT CDate 1995, Vol 47, Num 2, pp 14-20Revue : AngéiologieL'obésité androïde constitue un facteur de risque indépendant de complications métaboliques et vasculaires. De fait, la répartition androïde des graisses, appréciée cliniquement par la mesure du rapport taille/hanche, est associée à des troubles de tolérance glucidique, l'HTA, un profil lipidique athérogène ainsi qu'à un risque accru d'accidents coronariens. Des études récentes ont montré l'effet délétère préférentiel de la graisse viscérale drainée par la circulation porte hépatique. L'accumulation de graisses intra abdominales est associée au couple hyperinsulinisme insulino-résistance - et régulée par l'activité des axes hypothalamo-hypophysosurrénalien et gonadique. Le traitement de l'obésité androïde repose essentiellement sur la restriction alimentaire et l'exercice physique régulier. Il paraît également licite d'utiliser des médicaments ayant un effet bénéfique sur l'insulino-résistance.