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Faux anévrismes anastomotiques après prothèse aorto-fémorale. Dépistage, prévention et traitement. Discussion

Auteurs : MELLIERE D1, BERRAHAL D1, BECQUEMIN J1, DESGRANGES P1, CAVILLON A1, LAGNEAU1
Affiliations : 1Service de Chirurgie Vasculaire, CHU Henri Mondor, 94010 Créteil, France
Date 1996, Vol 21, Num 3, pp 158-164Revue : Journal des maladies vasculaires
Résumé

Objectif : Ce travail a été entrepris pour évaluer les modalités de dépistage, de prévention et de traitement des faux anévrismes anastomotiques (FAA). Méthode : Cette étude rétrospective a porté sur 95 FAA observés chez 72 patients (67 hommes, 5 femmes) âgés de 48 à 93 ans. Le délai moyen de survenue a été de 7,5 ans. Résultats : Le diagnostic a été effectué dans la moitié des cas par imagerie, c'est-à-dire depuis 1978 par écho-Doppler : 8/15 FAA aortiques, 4/5 FAA iliaques et 35/75 FAA fémoraux. Le traitement a toujours été difficile du fait de la sclérose et de la progression de la maladie athéromateuse. Les plus grandes difficultés ont été rencontrées au niveau aortique où l'on déplore un décès par rupture septique, une néphrectomie pour fistule urétérale et un sepsis prothétique traité efficacement par allogreffe. Au niveau iliaque, il y eut deux décès, l'un par fistule urétérale. l'autre par insuffisance cardiaque. Au niveau fémoral, il y a eu trois décès (une hémorragie cérébrale, un sepsis de prothèse et une insuffisance rénale après thrombose aiguë aortique). A distance, six récidives fémorales ont été réopérées avec succès. Conclusion : Les FAA compliquent 2 à 5 % des prothèses et peuvent être responsables de décès et d'amputations. 1°) Pour leur diagnostic, le rôle des contrôles cliniques et écho-Dopplers périodiques est essentiel ; de plus il faut penser à cette étiologie en cas d'hémorragie digestive. 2°) Le seuil de dilatation à partir duquel il faut envisager une correction chirurgicale semble être le double du calibre attendu, mais au niveau aortique il ne faut pas hésiter à réintervenir devant une déhiscence localisée. 3°) L'intervention consiste habituellement en une interposition prothétique, les endoprothèses ne pouvant convenir qu'aux FAA sur anastomoses termino-terminales aortiques ou iliaques. 4°) Dans la mesure où ces FAA restent un risque potentiel après toute prothèse, les revascularisations prothétiques ne doivent être envisagées qu'après épuisement des autres possibilités. 5°) Les patients doivent être prévenus du risque, des mouvements à éviter en cas d'anastomose fémorale et de la nécessité de contrôles périodiques.

Mot-clés auteurs
Anastomose chirurgicale; Angiographie; Aortofémoral; Artère fémorale; Complication; Dérivation; Echodopplérométrie; Etude cas; Faux anévrysme; Homme; Prothèse; Prévention; Tomodensitométrie; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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MELLIERE D, BERRAHAL D, BECQUEMIN J P, DESGRANGES P, CAVILLON A, LAGNEAU. Faux anévrismes anastomotiques après prothèse aorto-fémorale. Dépistage, prévention et traitement. Discussion. J Mal Vasc. 1996;21(3):158-164.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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