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Voie courte, voie longue

Auteurs : CHASSEGUET-SMIRGEL JDate 2000, Vol 64, Num 5, pp 1675-1679Revue : Revue française de psychanalyse
Résumé

L'auteur argumente le travail de Gilbert Diatkine. L'identification primaire au père n'est, pour Freud, qu'un précurseur des identifications secondaires qui culmineront dans l'Œdipa. On ne peut comprendre le texte de 1923 où Freud introduit le Surmoi (et la seconde topique) qu'en considérant qu'à partir de cette date le concept de narcissisme est quasiment évacué de la théorie. Ainsi Idéal du Moi et Surmoi deviennent synonymes et l'Idéal, identifié à l'instance morale, perd pour ainsi dire, son origine narcissique primaire pour n'être plus que l'héritier du complexe d'Œdipe. Une véritable objectalisation de la théorie a pris place. Elle rappelle que l'étude des rêves d'examen l'ont conduite à distinguer plutôt la voie courte et la voie longue. Ces deux voies correspondent à des organisations psychiques différentes. Il s'agit dans la voie courte d'échapper aux douloureux sentiments d'insuffisance, résultant de la Hilflosigkeit primaire et de l'inadéquation de l'enfant à l'adulte.

Mot-clés auteurs
Complexe Oedipe; Conceptualisation; Etude comparative; Etude critique; Evolution; Identification; Idéal moi; Morale; Narcissisme; Primaire; Psychanalyse; Père; Secondaire; Surmoi;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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CHASSEGUET-SMIRGEL J. Voie courte, voie longue. Rev Fr Psychanal. 2000;64(5):1675-1679.
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Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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