L'extrême paucité des données pertinentes concernant le rôle causal éventuel joué par l'imitation dans le processus d'acquisition d'un premier langage chez l'enfant est surprenante au regard de l'ancienneté de cette hypothèse qui date du début du siècle. L'auteur appelle de ses vœux la mulitplication des recherches sur cette pression. Au nombre des points acquis: la variabilité interindividuelle dans la propension à l'imitation, le déclin des imitations immédiates au-delà de la deuxième année, et la présence dans les productions enfantines de tournures qui ne peuvent avoir été imitées des production adultes.